Mahathir Mohamad dénonce le «néocolonialisme» chinois

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Thủ tướng Mã Lai Mahathir Mohamad, thủ tướng Trung quốc Li Keqiang

Mahathir Mohamad, premier ministre de la Malaisie, dénonce le «néocolonialisme» chinois

La Malaisie annule 22 milliards de dollars de projets signés avec Pékin

AFP 21 août Monsieur Mahathir Mohamad, qui effectuait sa première visite à Pékin depuis son élection surprise en mai dernier, dans une claire allusion au régime communiste, il a refusé lundi «une nouvelle version du colonialisme» où les pays pauvres seraient pénalisés commercialement par rapport aux plus riches.

Le Premier ministre malaisien Mahathir Mohamad a confirmé mardi à Pékin que trois projets d’infrastructures conclus avec la Chine seront annulés jusqu’à ce que son pays, perclus de dettes, soit en mesure de les financer.

Ces contrats portaient sur un montant total d’environ 22 milliards de dollars: une ligne de chemin de fer reliant notamment la frontière thaïlandaise à Kuala Lumpur (20 milliards), et deux conduites de gaz sur l’île de Bornéo.

« J’ai expliqué (aux dirigeants chinois) pourquoi nous ne pouvions pas avoir (ce projet ferroviaire) », a déclaré Mahathir à la presse malaisienne à l’issue d’une visite de cinq jours en Chine.

« Cela nous ferait emprunter trop d’argent. Nous ne pouvons pas nous le permettre, car nous ne pourrions pas rembourser. Et puis nous n’avons pas besoin de ces projets pour la Malaisie pour l’instant (…) Notre problème actuel est surtout de résoudre notre déficit financier. »

Le Premier ministre malaisien entend réduire l’importante dette de son pays. Elle s’élève à environ 250 milliards de dollars.

Après sa rencontre avec son homologue chinois Li Keqiang lundi, il s’était dit convaincu que Pékin aiderait la Malaisie à résoudre ses problèmes financiers.

Malgré ces annulations, Mahathir avait l’ambition de renforcer les liens économiques de son pays avec le géant asiatique durant sa visite. Car la Chine est le premier partenaire commercial de la Malaisie.

Les relations commerciales entre Pékin et Kuala Lumpur étaient particulièrement fortes durant le mandat de l’ex-Premier ministre malaisien Najib Razak (2009-2018). Les deux pays avaient signé plusieurs contrats importants pour la construction d’infrastructures en Malaisie.

Mais Najib est accusé par ses détracteurs d’avoir conclu des accords peu transparents et surtout désavantageux pour son pays, notamment sur les taux des prêts.

L’ex-Premier ministre et ses proches sont par ailleurs accusés d’avoir détourné des milliards de dollars d’un fonds souverain malaisien nommé 1MDB. Il a été inculpé de corruption début juillet par la justice malaisienne, mais nie toute malversation.

1 Comment

  1. Le pouvoir ne se donne pas, il faut le prendre. Cette réalité na pas été compris par les politiques ce qui explique quils sont depuis tombés sous la coupe des militaires qui sont les maîtres du jeu. Le MONDE a écrit lors de lopération du 19 juin 1965 « Alger comme à Rome les légions font et défont les régimes ». Si lon a le pouvoir il faut lexercer sinon il va vous échapper car la faiblesse sera vite déceler par ceux qui attendent le changement du vent et ils sont souvent très attentifs. A partir du Procès LEMOURI, BOUMEDIEN a pratiqué la politique de Sidna Moussa et il a réussi mais plus on monte plus le risque augmente et arriva ce qui devait arriver. Cest vrai quen face dun Colonel il y avait un GENERAL et aussi une préparation pour un néocolonialisme à distance que les Français déjà pendant la période coloniale appréciaient à travers lexemple de l »empire Britanique. Donc inutile de sextasier que le passé. Le Futur reste plus intéressant même pour ceux qui ont choisi dêtre en retrait de cette route bordé de cadavres mais qui mènera à la justice un jour au lautre. 1

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