Macron en Chine

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MACRON EN CHINE

A l’invitation du président chinois Xi Jinping, le président de la République française, Emmanuel Macron, effectue une visite d’État en Chine du 8 au 10 janvier.

(Ce qui est à retenir : d’après Epoch Times et AFP)

Une mégacommande pour Airbus, un cheval en cadeau, quelques mots en mandarin, du Johnny au dîner, mais discrétion sur les droits de l’homme: huit points à retenir du voyage d’Emmanuel Macron en Chine, qui s’achève mercredi.

Macron joue l’Europe pour peser face à Pékin

Il entend parler d’égal à égal avec le géant chinois en se positionnant non seulement comme président français mais aussi en nouveau leader de l’Europe, qui doit « arriver groupée » face à la Chine « pour ne pas la subir ». Emmanuel Macron cherche à reprendre la main sur le colossal projet chinois d’infrastructures des « Nouvelles routes de la Soie », destiné à relier la Chine à l’Europe, en déclarant que ces routes ne sont pas à sens unique: « un train (de marchandises) qui arrive à plein doit repartir à plein ».

Emmanuel Macron met en garde contre la « nouvelle hégémonie » que les Nouvelles routes de la Soie pourraient faire peser sur les pays traversés, liés aux prêts chinois. Son ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, s’inquiète du risque de devenir des « vassaux »d’investisseurs chinois « qui ne comprennent que le rapport de force ». Il se dit déterminé à bloquer les « investissements de pillage » par une Chine qui vise le « dépassement » technologique de ses partenaires commerciaux.

Quelques accords arrachés, pas de montant total annoncé

La Chine a commandé 184 Airbus A320 pour livraison en 2019-2020, a indiqué l’Élysée, sans préciser le montant de l’enveloppe. Mais cette vente représenterait un prix catalogue total d’environ 18 milliards de dollars. La France a également obtenu un accord pour signer dans trois mois la fourniture d’une usine de retraitement des déchets nucléaires mais, admet Bruno Le Maire, en « faisant un effort sur le prix » (10 milliards d’euros selon lui). Paris obtient aussi la levée « dans les six mois » de l’embargo sur le boeuf imposé depuis 2001, mais n’obtient toujours pas d’accès pour la volaille.

La présidence ne livre aucun chiffre total: « Venir faire du chiffre comme le fait Trump, ça n’a pas du tout d’intérêt », assure l’Élysée, deux mois après une visite du président américain qui avait revendiqué pour plus de 250 milliards de dollars de contrats.

Discrétion sur les droits de l’homme

Interpellé par les associations de défense des droits de l’homme, M. Macron assume d’évoquer le sujet « en privé » avec le régime communiste. « Je peux me faire plaisir en donnant des leçons à la Chine en parlant à la presse française. Ça s’est beaucoup fait, ça n’a aucun résultat », a-t-il assuré devant des journalistes, disant refuser de pratiquer la « diplomatie de l’hygiaphone » (sic). « Il y a des différences entre nous qui sont liées à notre histoire, à nos philosophies profondes, à la nature de nos sociétés« , a aussi justifié le président français aux côtés de son homologue chinois.

Questions de chinahegemony.com :

        Airbus :

  • La Chine fabrique déjà des avions équivalents à Airbus avec les technologies Airbus fournies par Chirac lors de la visite de Jiang Zeming. Pourquoi La Chine commande tout de même 184 Airbus ?
  • Arme de dissuasion de la visite éventuelle du Dalaï Lama en France ?
  • Droits de l’homme :
  • Macron : « Je peux me faire plaisir en donnant des leçons à la Chine en parlant à la presse française. Ça s’est beaucoup fait, ça n’a aucun résultat », a-t-il assuré devant des journalistes, disant refuser de pratiquer la « diplomatie de l’hygiaphone » (sic)
  • Wait and see ! pour l’Épisode I, Macron en Chine.

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