En 2016, la Chambre des représentants des États-Unis a adopté une résolution demandant au régime communiste chinois de cesser immédiatement les prélèvements forcés d’organes sur des pratiquants de Falun Gong et d’autres prisonniers de conscience.Témoignage d’un chirurgien en 2006.
Un certain nombre d’enquêtes et de rapports attestent l’existence de prélèvements forcés d’organes en Chine. Cette pratique, encouragée par les autorités chinoises avec la complicité des hôpitaux militaires, des forces de sécurités et de la police militaire, concerne les prisonniers de conscience chinois -ouïghours, tibétains, chrétiens, pratiquants de Falun Gong (groupe majoritairement concerné)1.
En 2006, à la suite des témoignages d’un chirurgien déclarant avoir effectué de nombreuses transplantations à partir d’organes prélevés de forces de pratiquants de Falun Gong, David Kilgour, ancien secrétaire d’État canadien et avocat de la couronne et David Matas, avocat international des droits de l’homme, mènent une enquête indépendante. Parallèlement, en mai 2006, le vice-président du Parlement européen, Edward McMillan-Scott se rend en Chine et recueille un témoignage attestant l’existence d’une telle pratique. Malgré les démentis du gouvernement chinois d’autres investigations indépendantes suivent et confirment ces dires. Différentes preuves ont également établi l’objectif de dissimulation des autorités chinoises sur ces pratiques.
Selon David Kilgour, la moitié des détenus des camps de rééducation par le travail sont des pratiquants de Falun Gong. Ceux-ci, durant leur incarcération, sont testés pour leur groupe sanguin, et leurs organes sont examinés. Ils font alors l’objet d’une sélection par les médecins et les autorités carcérales, puis les organes sont prélevés au cours d’une opération, entraînant le décès du pratiquant.
Les deux auteurs de « Bloody Harvest » affirment également que depuis 1999, les pratiquants de Falun Gong constituent la source principale des organes prélevés en Chine, et que ces derniers sont vendus à des prix très élevés. Ils estiment qu’il y aurait eu 41 500 transplantations d’organes non expliquées entre 2000 et 2005.
En 2016, la Chambre des représentants des États-Unis a adopté une résolution demandant au régime communiste chinois de cesser immédiatement les prélèvements forcés d’organes sur des pratiquants de Falun Gong et d’autres prisonniers de conscience.
Le journal Epoch Times est le premier à faire état de cette affaire, en rapportant les affirmations d’une part d’une femme se présentant sous le pseudonyme d’« Annie » et comme l’ancienne épouse d’un docteur de l’hôpital de Sujiatun, et d’autre part d’un journaliste chinois demeurant au Japon56. Selon Annie, qui affirme être elle-même une ancienne employée de l’hôpital, son ex-mari lui aurait confiée qu’il avait prélevé les cornées de 2 000 pratiquants du Falun Gong à l’hôpital de Sujiatun sur une période de trois ans. Des 6 000 détenus du Falun Gong qui y seraient passés, les trois-quarts auraient eu leurs organes prélevés puis auraient été incinérés ou auraient disparu. Selon Annie, les employés de l’hôpital rapportaient que les bijoux et les montres étaient récupérés avant que les corps des victimes ne soient jetés dans la chaudière pour y être incinérés. Les employés disaient également que certains pratiquants y étaient jetés encore vivants
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