Exilés vietnamiens / Nỗi buồn cuối đời / Joie et tristesse des séniors .

Grands-Parents

 

Tristesse de fin de vie

(des exilés vietnamiens)

Nỗi buồn cuối đời

Huy Phương

(bản gốc tiếng Việt ở cuối trang)

Cette traduction est destinée aux Vietnamiens francophones. Cependant, son contenu pourrait intéresser tous les Vietnamiens nés en dehors du Vietnam. 

Nous remercions Huy Phương, l’auteur de cette chronique

Traduction : Nguyễn Đình Nhân

De nos jours, il est courant d’observer qu’en Occident, de nombreuses personnes hésitent à entreprendre des voyages loin de chez eux, craignant que les chats, les chiens ou les poissons à la maison ne soient pas pris en charge. Mais pour la prise en charge de leurs parents, ces mêmes personnes sont promptes à mettre leurs parents âgés dans des maisons de retraite. 

Même dans les couples, l’épouse, en bonne santé, fréquente assidûment église ou temple cependant que le mari se morfond tout seul sur sa chaise roulante dans un établissement de retraite.

Nous avons de nombreuses raisons pour justifier l’abandon de nos parents âgés dans des établissements médicaux où ils sont nourris, où leurs vêtements sont lavés, où ils sont poussés en fauteuil roulant jusqu’à la salle de bain tous les deux ou trois jours, nus et lavés par une infirmière ou un infirmier.

Ces soins, même s’ils contiennent une certaine dose de sentiment d’humanité, sont néanmoins des tâches quotidiennes obligatoires, et que ce soit de l’amour, de la haine ou de l’émotion à ce moment-là, ce sont des sentiments qui sont impuissants face à la souffrance de l’âme.

Certains enfants justifient la négligence de leurs parents et leur placement dans une maison de retraite par un travail harassant dans leur profession et le soin de leurs propres enfants à domicile.

Alors que la société applaudit les femmes qui font le sacrifice de leur carrière pour élever leurs enfants à la maison, les cas où des enfants quittent leur emploi pour prendre soin de leurs parents vieillissants passent inaperçus. 

On se plaint souvent du manque de temps, on se lamente sur le « même pas une minute pour souffler », mais on trouve le temps pour faire du shopping dans les boutiques de mode, pour consacrer une ou deux heures au gymnase chaque jour, pour passer cinq heures devant un spectacle de casino, sans compter le temps des trajets. Sans compter en plus des heures « indispensables » assis devant l’ordinateur, sur Facebook ou en échange de messages avec des amis. 

On peut organiser des voyages pour son propre plaisir, pour élargir ses horizons et ouvrir les yeux sur le monde, mais fermer les yeux sur le fait de prendre du temps pour rendre visite à ses parents âgés. 

Autrefois, une mère élevait dix enfants, aujourd’hui, dix enfants ne peuvent pas élever une mère. Est-ce pour cette raison que les mères doivent être placées en maison de retraite, pour être prises en charge par des étrangers ? Là, les mères peuvent parfois manquer de nourriture, être déshydratées, pourrir dans leurs excréments et leur urine, maltraitées, sans que personne ne le sache. 

Autrefois,  à l’époque où « la mère allongée sur la partie mouillée de pipi, et l’enfant installé sur la partie sèche et propre du lit », aucun parent ne pouvait détourner le regard d’un enfant affamé ou assoiffé, ou humilié par quelqu’un d’autre. De nos jours « un vieil homme vaut trois enfants » ;  le père devient gâteux et chancelle en marchant, et la mère doit s’appuyer sur une canne.

Autrefois, quand les enfants étaient jeunes, que leur corps n’était pas encore développé et leur esprit restait fragile, la mère était tout pour eux. Un enfant peut sentir quand il a froid, chaud, faim, soif, mal. Il pleure, rit puis oublie vite, passant facilement du rire aux larmes et des larmes au rire. En revanche, un vieil homme peut être triste, déprimé, se sentir privé d’autonomie, il ne peut que mâcher sa peine, porter sa propre tristesse. C’est pour cette raison que la vieillesse a également besoin de soins, de proximité et d’attention, comme la petite enfance, et parfois même plus !

L’habitude des gens quand ils se rencontrent, est de demander aux autres combien d’enfants ils ont. Cependant combien se soucient de savoir si leurs parents sont encore vivants ou décédés. Pour les parents, les enfants sont tout, mais pour les enfants, les parents sont un passé à ranger, à classer. 

Autrefois, le bonheur des parents résidait dans le babillage joyeux de leurs enfants ou dans leurs éclats de rire. De nos jours, à mesure que les parents vieillissent et que les enfants partent, leur souhait le plus cher est souvent d’entendre le téléphone sonner pendant les jours fériés, le Nouvel An. De l’autre côté de l’appareil, ils espèrent entendre les mots : « Maman ! » ou « Est-ce toi, maman ? » 

Dans la chaleur du foyer d’antan, contrastant avec le vide de leur domicile actuel, les chambres autrefois habitées par les enfants demeurent désormais inoccupées. Qui peut dire si un jour ces chambres seront à nouveau investies par leurs enfants ? Les poupées en plastique et les ours en peluche trônent toujours sur les étagères de la chambre de leur fille, tandis que la chambre de leur fils arbore fièrement une bibliothèque, de multiples trophées universitaires et des drapeaux commémoratifs accrochés aux murs. Et puis il y a ce jardin, avec ses feuilles dorées en automne ou son manteau neigeux en hiver, cette balançoire où le fils aimait s’asseoir, qui oscille doucement au gré de la brise légère. 

Souvent, l’idée de vendre leur vieille demeure, emplie de souvenirs et de nombreuses pièces, leur vient à l’esprit, envisageant de s’installer dans un condo. Cependant, ils sont toujours hantés par la question de l’hébergement pour les occasions où leurs enfants et petits-enfants viendront leur rendre visite.

Les parents vietnamiens se réconfortent en répétant les quatre mots « Nước mắt chảy xuôi – les larmes coulent dans son naturel » – l’amour des parents pour les enfants est évident et naturel-, pour, avec résignation, signifier que tout est éphémère et que la compréhension du cycle de la vie fait partie de la destinée et de la bénédiction. La souffrance serait moindre, si seulement les parents vietnamiens en exil adoptaient l’attitude des parents dans leur pays d’accueil, sans regrets ni attaches en laissant leurs enfants quitter le nid une fois adultes.

Certainement, tout n’est pas ainsi, que ce soit en Occident ou en Orient. Nous venons de visionner un court métrage relatant l’histoire – qui se passe en Occident – d’une personne âgée solitaire. Pour les grandes occasions de l’année, sa fille lui a annoncé qu’elle ne pourrait pas se rendre chez lui en raison d’obligations. Le vieil homme s’est alors retrouvé seul, passant des repas silencieux dans sa petite maison. Cependant, tout bascule lorsque sa fille apprend le décès soudain de son père. Elle et son mari décident alors de retourner à la maison. En arrivant à la porte, elle découvre son père bien-aimé, toujours vivant, le dos voûté et les cheveux blancs. Submergée par l’émotion, elle éclate en sanglots.

N’était-ce qu’après sa mort qu’elle était finalement revenue, alors qu’il avait tant besoin d’elle de son vivant ? 

Pourtant, il s’agit là d’un cas de chance que des proches reviennent à sa mort. Car, il y a une dizaine d’années à Paris, pendant l’été, une canicule meurtrière a emporté des centaines de personnes âgées dans des maisons de retraite. Les autorités ont alors lancé un appel aux enfants pour qu’ils organisent les funérailles. Cependant, nombreux étaient ceux qui ont dû décliner en raison de vacances déjà prévues et de la distance qui les séparait.

Huy Phương

Traduction : Nguyễn Đình Nhân

 

Nỗi buồn cuối đời

Huy Phương

 

 Tôi biết trên thế giới Tây phương có nhiều đứa con không dám đi du lịch xa, vì sợ con mèo, con chó hay bầy cá ở nhà không ai cho chúng ăn hay săn sóc, nhưng cha mẹ già thì đã có những nhà dưỡng lão. Thậm chí trong tình vợ chồng, người vợ còn mạnh khỏe, siêng đi lễ hay lên chùa, nhưng chồng thì cô đơn, trên chiếc xe lăn trong một nhà già quạnh hiu nào đó.

 

Chúng ta có bao nhiêu lý do để bào chữa, biện minh cho việc bỏ bê cha mẹ già trong một cơ quan y tế, được cho ăn mỗi bữa, áo quần có người giặt, vài ba ngày được đẩy xe vào phòng tắm, trần truồng và được cô y tá hay một nam nhân viên dội nước, xát xà phòng, vo đầu. Những việc săn sóc này dù có mang chút tình người đi nữa thì cũng là những công việc hằng ngày bắt buộc, thương ghét hay xúc động chỉ là những cảm tính vô ích.

 

Có những đứa con nại cớ bù đầu với công việc ở sở, và việc con cái bếp núc ở nhà nên không có thời gian dành cho cha mẹ già, đành phải đưa cha mẹ vào nhà dưỡng lão. Gần đây người ta lên tiếng hoan nghênh những người phụ nữ hy sinh lợi tức để ở nhà toàn thời gian chăm nom, săn sóc con cái, nhưng nào có ai nghe chuyện có những đứa con bỏ việc làm vì còn cha mẹ cần sự giúp đỡ lúc về già! Người ta thường kêu than không có thời giờ, “đầu tắt, mặt tối” nhưng còn có thời gian mua sắm trong các cửa hàng thời trang, mất một hai tiếng đồng hồ trong gym mỗi ngày, năm giờ cho một chương trình ca nhạc ở sòng bài, không tính thời giờ đi về. Đó là chưa kể thời gian “bắt buộc” phải ngồi trước máy điện toán, vào Facebook, hay trao đổi tin nhắn với bạn bè.

 

Người ta có thể mỗi năm tổ chức những chuyến du lịch bắt buộc, ra ngoài để mở tầm mắt trước thế giới, nhưng “nhắm mắt” làm ngơ về một lần sắp xếp thời gian đi thăm cha mẹ già.

 

Ngày xưa một người mẹ nuôi được năm mười đứa con, ngày nay cả năm mười đứa con không nuôi nổi được một mẹ, phải chăng vì vậy mà phải đẩy mẹ vào nhà dưỡng lão, để cho những người xa lạ trông coi. Ở đây có khi mẹ thiếu ăn, cơ thể mất nước, dơ bẩn trong mớ phân và nước tiểu, bị đối xử tàn tệ, cũng chẳng hề ai biết đến. Ngày xưa “bên ướt mẹ nằm, bên ráo con lăn,” không có bậc cha mẹ nào có thể ngoảnh mặt trước cảnh con đói khát hay bị lăng nhục bởi một người khác.

 

Con biết giờ đây, “một ông già bằng ba đứa trẻ” cha “lẩm cẩm” bước đi, và mẹ phải nương lưng nhờ gậy chống.

 

Xưa kia khi các con còn thơ ấu, thân xác chưa trưởng thành và tâm hồn con yếu đuối, điều một điều hai vẫn là mẹ. Một đứa trẻ có thể biết lạnh, biết nóng, biết đói, biết khát, biết đau, nên khóc la, nhưng chóng quên, khóc đó rồi cười đó. Trái lại, một ông già còn biết buồn, biết tủi thân, biết xót xa mà chỉ biết gậm nhấm mang lấy nỗi buồn của riêng của mình, nên tuổi già cũng cần chăm sóc, gần gũi, ân cần như là một đứa trẻ, có khi còn hơn thế nữa!

 

Thói quen của người đời, người ta thường hỏi nhau có được mấy con, mấy ai quan tâm xem cha mẹ còn hay mất! Đối với cha mẹ, con là tất cả, nhưng đối với con, cha mẹ là một thứ quá khứ cần xếp lại.

 

Ngày xưa, niềm vui của cha mẹ là nghe tiếng đứa con chập chững bi bô, hay toét miệng cười, ngày nay cha mẹ về già, các con ở xa, chỉ mong nghe tiếng điện thoại reo vui vào những ngày lễ, Tết, và đầu điện thoại bên kia có tiếng nói: “Mẹ ơi!” hay “Mẹ đó hả?” Trong cái tổ ấm cúng ngày xưa, và là cái tổ trống hoác ngày nay, khi các con đã đi xa, những cái phòng của các con vẫn để trống, biết đâu có ngày con về thăm bố mẹ. Con búp bê bằng nhựa, con gấu nhồi bông vẫn còn trên chiếc dương cầm phủ bụi của con gái, tủ sách, nhiều giải thưởng và những lá cờ kỷ niệm của trường đại học vẫn còn gắn trên bức tường trong phòng đứa con trai. Và ngôi vườn kia, đã đầy lớp lá vàng vào Thu hay phủ tuyết mùa Đông, cái ghế xích đu ngoài vườn ngày trước con thích ngồi, vẫn rung khẽ cùng cơn gió nhẹ.

 

Nhiều lúc cha mẹ muốn bán ngôi nhà cũ đầy ắp kỷ niệm, nhiều phòng, để đi tìm một cái condo, nhưng cứ nghĩ khi con về, và còn những đứa cháu nữa, sẽ ở đâu?

 

Cha mẹ Việt Nam tự an ủi, ru mình bằng bốn tiếng “nước mắt chảy xuôi” là mọi chuyện đều cho qua, nhận thức đời sống một phần cũng cho là duyên, là phước. Phải chi cha mẹ như cha mẹ nơi quê người, không hề lưu luyến, bịn rịn, ngay từ lúc đứa con đã trưởng thành rời mái ấm ra đi.

 

Nhưng có lẽ mọi điều không phải như vậy, dù bên trời Tây hay bên phương Đông.

 

Chúng tôi vừa được xem một đoạn phim rất ngắn kể chuyện một người già cô đơn ở phương Tây.

 

Những ngày lễ lớn năm nay, cô con gái tin cho biết là cô không về thăm cha được vì bận việc. Ông cụ lủi thủi một mình, cô đơn trong căn nhà nhỏ với những bữa cơm lặng lẽ hàng ngày. Nhưng rồi, cô con gái nhận được tin cha mình qua đời đột ngột, cô thu xếp cùng chồng trở về nhà.

 

Trên bậc cửa, cô thấy người cha thân yêu của cô hiện ra với tấm lưng còng và mái tóc bạc phơ. Cô bật khóc. Phải chăng vì nghe tin cha chết, cô mới trở về, trong khi còn sống, người cha cần có con, thì không có cô bên cạnh.

 

Nhưng cũng còn may. Cách đây mười mấy năm ở Paris, vào mùa Hè, có một trận nóng kinh khủng giết hàng trăm cụ già trong nhà dưỡng lão. Nhà nước thông báo cho những đứa con trở về lo chôn cất. Nhưng chúng, nhiều đứa đành xin lỗi, vì đang kẹt trong chuyến du lịch dài ngày ở xa!