Les États-Unis : Alliés et Traîtres

Poutine-Biden

Les États-Unis : Alliés et Traîtres

Exfiltrer Zelenski, brider les missiles livrés aux Ukrainiens, bloquer la livraison des chars lourds à l’Ukraine.

Comment être allié des États-Unis sans être trahi

Le comportement des États-Unis lors de l’invasion de la Russie en Ukraine fait réfléchir. Un dilemme se présente :

Les États de droit ont besoin de l’aide logistique des États-Unis pour se défendre, mais ils courent un grand danger car les États-Unis sont prompts à trahir leurs alliés, à les laisser tomber en cas de malheur en plein combat, à les vendre à l’ennemi. Ce qui a été prouvé.

Depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, et jusqu’à ce jour, l’administration américaine multiplie les trahisons, l’armée américaine, équipée des meilleurs armements du monde, est en déroute à chacune de ses interventions. Lorsque son armée voulait aider militairement un pays, dix fois sur dix, sa façon d’agir poussait ce pays dans les bras de ses ennemis. On se souvient :

– Trahison, en 1975, contre l’allié des États-Unis, la République du Vietnam en faveur de la Chine et son vassal, le régime communiste du Nord Vietnam.

– Trahison contre l’allié Taiwan en 1979, en abandonnant la reconnaissance diplomatique de Taiwan en tant qu’État indépendant.

– L’invasion de l’Irak en 2003. W. Bush a inventé l’existence des armes de destruction massive en Irak pour justifier son invasion. La guerre a entraîné la montée en puissance de groupes extrémistes comme l’État islamique.

– L’abandon de l’Afghanistan en août 2021. Donald Trump a signé un accord avec les Talibans le 29 février 2020 à Doha, qui prévoyait le retrait de tous les soldats étrangers avant le 1er mai 2021. Joe Biden a choisi de respecter cet accord, mais a repoussé la date limite au 31 août. Cette trahison a porté le régime Taliban au pouvoir et plongé la population afghane sous la terreur.

 L’Ukraine est l’exception à la règle, l’unique pays qui reçoit des aides américaines et qui n’est pas – pas encore, pas vraiment – victime de la traditionnelle trahison américaine. Pourquoi ?

L’Ukraine : non-obéissance salutaire 

Nous sommes en 2022. Contrairement à la « tradition », l’aide américaine en Ukraine ne fait pas tomber l’Ukraine dans les bras de son ennemi.  

Les États-Unis ont-ils changé de politique ? Pas du tout ! C’est l’Ukraine qui a su éviter d’être trahie par les États-Unis.

Zelensky sait parfaitement que les Américains pourraient être à la fois des alliés efficaces et des traîtres en puissance.

Le monde, depuis le 24 février 2022, est secoué par l’invasion de l’Ukraine par la Russie.  Devant l’énorme armée russe, comment l’Ukraine, avec l’aide des États-Unis, réputés pour leur manie de la trahison, a-t-elle pu libérer en 9 mois la quasi-totalité des terrains occupés par les Russes ? C’est étonnant comme l’Ukraine n’est pas encore trahie par les États-Unis pendant ce laps de temps. 

Biden, un signal d’alarme

Zelensky a échappé à la trahison américaine grâce aux tentatives de trahison trop voyantes de Biden en février 2022. Ce signal a fait réfléchir Zelensky. 

Au mois de février 2022, Poutine amasse ses chars à la frontière de l’Ukraine. La CIA annonce une attaque imminente. Face à cette situation, Biden, au lieu de garder le silence ou de lancer un avertissement à Poutine, envoie un communiqué aux médias du monde entier :

Si les Russes envahissent l’Ukraine, l’armée américaine n’interviendra pas. 

Biden va encore plus loin. Il voulait que Zelensky, un chef de l’État qui a été élu le 20 mai  2019 avec 73% des voix, fuie l’Ukraine et mène une vie d’exil à l’étranger. Toujours avec la manie des États-Unis de se comporter en supérieur envers leurs alliés, il décide d’exfiltrer Zelensky. Et Macron, le président français, célèbre suiveur des Grands, veut l’accueillir, via son ministre des Affaires étrangères Le Drian, en qualité de réfugié politique en France. 

Face à cette situation, Zelensky envoie balader les deux présidents en déclarant : Le combat est ici, j’ai besoin de munitions, pas d’un taxi.The fight is here; I need ammunition, not a ride,” Regardez cette vidéo Zelensky/not a ride

Au même moment, l’obligé de Biden, le patron de l’OTAN, Jens Stoltenberg, récite la même chose que le président américain sur les plateaux de TV : 

Si les Russes envahissent l’Ukraine, les armées de l’OTAN n’interviendront pas.

Tout indique que les États-Unis et l’Occident voulaient offrir à Poutine la même immobilité que lors de l’invasion de la Crimée en 2014.

En observant ces agissements, Zelensky se tient sur ses gardes. Il voit que Biden le considère comme son prédécesseur qui a cédé la Crimée aux Russes au bout de 3 jours de combat. Et pour Biden, investir dans une entreprise semblable n’est pas du tout rentable. 

Le 24 février 2022, rassuré par le comportement de Biden et Stoltenberg, Poutine envahit l’Ukraine

Le 24 février 2022, devant l’immobilité des États-Unis et de l’OTAN, Poutine envahit l’Ukraine. Le maître de la Russie déclare que Kiev sera tombée en trois jours comme la Crimée.

Mais à cause de la neige et de la glace de février, les mouvements des tanks s’avérant impossibles dans cette nature hostile, les chars russes empruntent les routes principales. Très exposés, ils deviennent des cibles de foire pour l’embuscade ukrainienne. Dès les premiers jours, l’armée ukrainienne abat un nombre impressionnant de tanks russes. Et ce avec les armes soviétiques, sans les armements américains.

En effectuant une mini volte-face, Biden

continue à ménager Poutine

Étonné par la performance de l’armée ukrainienne, Biden se réveille et fait volte-face, il n’insiste plus sur l’exfiltration et propose bruyamment des armes. Proposer mais sans bouger ! Biden tarde beaucoup à mettre en pratique sa proposition. Les Occidentaux font de même et n’envoient encore rien à l’Ukraine, continuant à ménager Poutine. L’Ukraine continue à lutter avec ses propres moyens, avec l’arsenal amélioré de l’ère soviétique et avec des armes fabriquées par l’Ukraine.

Le 14 avril 2022 deux missiles anti-navires Neptune, made in Ukraine, frappent le grand bâtiment de guerre russe, le navire amiral Moskva. L’Ukraine l’a coulé à seulement 60 milles marins d’Odessa. Les ogives ont été conçues et fabriquées en Ukraine, connues sous le nom de Kh-35.

Suite à cet exploit, Biden finit par envoyer à l’Ukraine des armes. D’abord des chars soviétiques achetés chez les Polonais, ensuite, au compte-gouttes des missiles américains. En continuant à ménager Poutine, Biden prend soin de modifier la portée de ces missiles avant la livraison.

Biden bride la portée des lanceurs de missiles livrés à l’Ukraine pour l’empêcher d’atteindre Moscou

Biden continue à ménager le Maître du Kremlin, il se limite à fournir à l’Ukraine des « missiles de défense » et refuse de lui livrer les avions de combat et les chars qui sont deux seules armes capables d’ arrêter le massacre de la population ukrainienne par Poutine.

Selon le Wall Street Journal, le Pentagone a modifié lelance-roquettes multiples HIMARS (High Mobility Artillery Rocket System) avant de les fournir à Kievafin qu’ils ne puissent pas tirer de missiles longue portée, qui leur permettraient de toucher le territoire russe. Ainsi, les HIMARS livrés à Kiev ne peuvent pas tirer les missiles ATACMS (Army Tactical Missile System), que Washington n’a pas fournis mais que l’Ukraine pourrait acquérir auprès d’autres pays. Ces projectiles que l’Ukraine pourrait acheter ou même produire sont capables, avec le lanceur HIMARS, d’atteindre une cible à plus de 300 kilomètres et donc de viser aisément des zones russes.

Parallèlement au ménagement de Poutine, un fantôme de la trahison US, Henry Kissinger, resurgit

Pendant le double-jeu de Biden, un vétéran de la trahison américaine que l’on croyait mort resurgit subitement à l’âge de 98 ans lors du Forum économique mondial de Davos en mai 2022.

Après 2 mois de résistance ukrainienne qui porte ses fruits contre l’envahisseur russe, lors du Forum économique mondial de Davos en mai 2022, un grand diplomate américain, nommé Henry Kissinger, déclare textuellement : «Zelensky doit céder du territoire, accepter la défaite» «c’est la résistance ukrainienne, et non l’invasion russe, qui est responsable des bouleversements et des tensions» en Ukraine.

Ensuite, ce diplomate désigne les parties de l’Ukraine que Zelensky doit offrir à la Russie.

Tout le monde se tait face à cette injonction, sauf Poutine et… Zelensky.

Ainsi, Mykhailo Podolyak, conseiller de Zelensky, réplique : «Aujourd’hui, les mêmes personnes qui ont prédit la défaite précoce de l’Ukraine proposent de donner à la Russie l’est et le sud. Merci pour le conseil, mais nous prendrons les armes».

Qui est Henry Kissinger qui veut faire un remake en Ukraine ?

Il était le bras droit de Nixon.Un Prix Nobel qui s’est fait remarquer par 2 exploits :

On se souvient le 1er mars 1973, Kissinger déclare : « Soyons réalistes : l’émigration des juifs d’Union soviétique n’est pas dans les objectifs de la politique étrangère américaine. Et s’ils envoient des Juifs dans des chambres à gaz en Union soviétique, ce n’est pas le problème des États-Unis.

En 1972, ce bras droit de Nixon a comploté avec succès pour la chute de son allié, la République du Sud-Vietnam. Cette trahison, qui lui a rapporté le Prix Nobel de la Paix, a été préparée de longue date avec la complicité de la Chine qui a poussé le Nord-Vietnam communiste à violer les « Accords de Paix de Paris » signés le 27 janvier 1973, en attaquant la République du Sud-Vietnam (d’après les archives de Washington à la disposition des journalistes). L’armée américaine au Vietnam a empêché son alliée, l’Armée du Sud Vietnam de se défendre contre les communistes. 

Cette trahison a fait, après la chute de Saigon, des millions de morts dans les camps de concentration appelés camp de rééducation communistes et de dizaines de milliers de morts en mer de Chine des boat-people fuyant le régime sanguinaire.

Quarante sept ans plus tard, à Davos, l’Américain Kissinger tente un remake de trahison qui cible cette fois l’Ukraine.

Les Khmers Rouges, créatures de la trahison américaine

Grâce aux Américains, en quelques mois, les Khmers rouges, un groupuscule de quelques milliers de personnes se cachant dans le maquis, devient une armée de 300 000 hommes. 

En 1955, Sihanouk, le roi du Cambodge, très aimé et vénéré des Cambodgiens, faisait partie du Mouvement des non-alignés avec Tito, Nasser, Soekarno et Nehru.

En 1970, devant le refus de Sihanouk de servir de bouclier anticommuniste, les Américains le font renverser par son premier ministre Lon Nol pendant son voyage à Moscou. 

Sihanouk condamne le régime Lon Nol, rentre clandestinement au Cambodge, et crée le Front uni national du Kampuchea (F.U.N.K.) dans la maquis pour reconquérir son pouvoir. 

Alors, les Khmers Rouges, composés de quelques milliers de combattants lui proposent leur soutien pour reconquérir son trône. Sihanouk l’accepte. Profitant de la popularité de Sihanouk, l’armée des Khmers Rouges grossit de plusieurs centaines de milliers de membres. Grâce au nom de Sihanouk, les Khmers Rouges chassent Lon Nol, s’emparent du pouvoir. Ensuite, non seulement ils ne rendent pas le Cambodge à Sihanouk mais le « crachent comme un noyau de cerise ». Pol Pot, chef des Khmers Rouges, gardera Sihanouk prisonnier pendant près de quatre ans et tue 5 de ses enfants et quatorze de ses petits enfants. Les crimes commis par les Khmers Rouges dirigés par Pol Pot et soutenus par la Chine de 1975 à 1979 couvrent l’ensemble des meurtres, massacres, exécutions et persécutions ethniques, religieuses ou politiques, évalués à environ 1,7 millions de morts selon le programme d’étude sur le génocide cambodgien de l’Université Yale, soit 21 % de la population cambodgienne de l’époque.

En exil en Thaïlande, avec l’appui des États-Unis, les Khmers Rouges représentent le Cambodge aux Nations Unies

A la veille de l’entrée des Vietnamiens à Phnom-Penh pour renverser Pol Pot, en décembre 1978, les dirigeants Khmers rouges, mettent Sihanouk dans un avion pour Pékin avec pour mission de demander au monde de condamner l’agression des Vietnamiens. 

Les Vietnamiens, le 7 janvier 1979, ont chassé les Khmers Rouges de Phnom Penh. Les États-Unis et la Chine volent alors au secours de Pol Pot. Ces deux pays l’aident à établir un gouvernement Khmers Rouges en exil en Thaïlande. Dans la même année, les États-Unis et la Chine votent en faveur de l’octroi du siège du Cambodge au régime déchu des Khmers rouges. 

De surcroît, les États-Unis et la Chine ont mis fin à une enquête de l’ONU sur les crimes des Khmers rouges. L’année suivante, les États-Unis soutiennent à nouveau les Khmers rouges à l’ONU en tant que représentants « légitimes » du peuple cambodgien. Avec l’appui des États-Unis, le Cambodge continuera d’être représenté aux Nations Unies par un diplomate khmer rouge jusqu’en 1993.

La manie du coup d’État et de l’assassinat de la CIA

Les Américains pratiquent souvent l’assassinat des « useless leaders » qui sont leurs alliés. Un grand nombre des leaders sud-américains en est la victime. Les États-Unis appliquent la même méthode avec le Vietnam du Sud qui était leur allié.

En octobre 1955, les États-Unis font renverser l’Empereur du Vietnam Bao Dai par son premier ministre Ngô Dinh Diêm qui s’auto proclame chef de l’État de la République du Viêt Nam. Diêm est très réticent sur le stationnement de l’armée américaine au Vietnam. D’après Diêm, cette présence donnerait un précieux prétexte pour la propagande communiste sur le thème de « l’occupation américaine ». Mais les Américains exercent un chantage économique et réussissent à imposer leurs conditions : l’aide financière pour l’économie du Vietnam contre la présence des conseillers militaires et de l’armée américaine au Vietnam. En 1963, John F Kennedy, voit en Diêm un non-obéissant, un useless leader, le 2 novembre 1963 il donne l’ordre à la CIA et Henry Cabot Lodge, ambassadeur des États-Unis au Sud-Viêt Nam, de faire assassiner Ngô Đình Diệm et son frère cadet Ngô Dinh Nhu par le général Duong Van Minh. 

John F Kennedy sera assassiné à son tour trois semaines plus tard, le 22 novembre 1963 et son frère cadet Robert F. Kennedy assassiné le 5 juin 1968.

Comment le non-obéissant Zelensky échappe-t-il à un coup d’État ou un assassinat fomenté par la CIA ?

 Zelensky constitue un cas particulier par les raisons suivantes :

l’armée américaine ne se trouve pas sur le sol de l’Ukraine, l’Ukraine ne dépend pas économiquement des États-Unis, ce qui rend les chantages financiers impossibles et complique les manœuvres de coup d’État ou d’assassinat de la CIA. 

Certainement Zelensky a étudié la trahison américaine contre son allié la République du Vietnam (Sud) avec Nguyen Van Thiêu comme président. Thiêu était obéissant et trop dépendant des États-Unis. Une obéissance fatale : en 1974, les Chinois occupaient par la force les îles de Spratleys appartenant à la République du Vietnam (Sud). L’aviation vietnamienne voulait intervenir, mais Nguyen Van Thiêu, obéissant à Henry Cabot Lodge, l’ambassadeur des États-Unis, a interdit à l’aviation de porter secours à ses camarades. Ainsi 150 soldats vietnamiens stationnés aux Spratleys ont été massacrés par les Chinois. Pourquoi cette bizarrerie ? D’après les Archives secret défense ouvertes aux journalistes à Washington, en 1973, un an avant l’attaque chinoise, Kissinger-Nixon et Mao Zedong ont conclu un accord secret : laisser tomber le Vietnam du Sud aux mains des communistes vietnamiens soutenus par les Chinois.

Zelensky, vis-à-vis des Américains, est tout le contraire de Thiêu. Malgré la volonté des Américains de le diriger vers la défaite, de l’exfiltrer, Zelensky décide de se battre sans l’aide américaine contre les Russes. Très réaliste, il continue à réclamer l’aide américaine et celle de l’Occident en sachant que ceux-ci ont géopolitiquement besoin de l’Ukraine.

L’intervention américaine en Ukraine : 

Les Marx Brothers en folie

Après 10 mois de résistance ukrainienne, les bénéfices des Américains son immenses sans aucun risque humain.

Ce résultat n’est pas dû à leur intelligence ou à la force de leurs armées, mais à leur manie de la dérobade, par leur instinct de défaite comparable aux gags de films burlesques dans lesquels les gaffes constituent la clé de la réussite du film. Biden est semblable au héros de ces films : toutes ses gaffes, ses idioties et autres maladresses, ses pertes de mémoire le conduisent vers la victoire. Dans les films, les comédiens font semblant d’être stupides mais Biden et le maître de l’OTAN Stoltenberg n’ont pas besoin de cet effort. 

 

Des milliards pour Zelensky qui est un non-obéissant. Pourquoi ?

Depuis plus de 73 ans, l’OTAN financée en grande partie par les États-Unis a dépensé, sans résultat, au total plusieurs centaines de milliards de dollars pour affaiblir l’Union soviétique devenue ensuite la Fédération de la Russie de Poutine. Mais soudain, en un peu plus de 9 mois de guerre en Ukraine, les États-Unis et l’OTAN, avec quelques ridicules 50 milliards de dollars d’aide, sous forme d’armes, de munitions, de renseignement et de formation d’officiers pour l’Ukraine, ont causé d’énormes dégâts à la Russie en détruisant la moitié des 3 500 chars de combat, 45% de l’artillerie et des véhicules, 10% des avions de chasse et de la flotte de navires de guerre, dont un bateau amiral Moskova et vaporisé une grande partie des missiles balistiques et de croisière. Ce résultat est plus que positif, en bilan commercial.

Zelensky utilise le langage commercial lors de sa demande d’aide américaine à Washington : 

Volodymyr Zelensky a déclaré aux membres du Congrès dans un langage commercial américain, comme l’a écrit le Wall Street Journal le 22 décembre : Aider l’Ukraine est un investissement avec un rendement très élevé ! L’armée ennemie la plus importante de l’Amérique est battue, sans qu’un seul soldat américain ne meure !

Le Wall Street Journal, qui est la voix des capitalistes aux États-Unis, cite l’économiste Timothy Ash qui a récemment analysé les coûts et les avantages : Aider l’Ukraine est un investissement incroyablement peu coûteux. (incredibly cost effective investment) : « Brûler la puissance militaire de la Russie avec seulement quelques pour cent du budget du Pentagone ».

L’économiste Timothy Ash le dit sans ambages : La guerre d’Ukraine est une vitrine pour les entreprises d’armement américaines, britanniques, françaises et allemandes, confrontées aux industries militaires de la Russie, de la Chine, de la Corée du Nord et de l’Iran !

Février 2023, les États-Unis bloquent la livraison des chars Abrams

Dernier épisode : les Ukrainiens, en prévision d’une grande contre-offensive menée par l’armée russe dans les prochains mois, frappent avec insistance à la porte de tous les pays occidentaux pour réclamer du matériel offensif, seul à même de contrer le choc de l’ours russe. Au premier rang, les chars d’assaut lourds Abrams, de fabrication américaine. Mais les USA prétextent des difficultés logistiques pour l’armée ukrainienne. Décidément l’instinct de trahison, le complexe de défaite s’accrochent aux Américains comme la misère aux pauvres. Et l’Allemagne, son alliés par excellence se met à partage son opportunisme en privant l’Ukraine de ses chars. Manifestement, depuis le départ d’Angela Merkel, l’Allemagne a perdu ses couilles.

Argument recevable ? Ou prudence du joueur d’échec étatsunien face à son homologue russe ? Malgré les déclarations de solidarité, malgré les grands principes, les belles valeurs brandies par les USA depuis la Première Guerre mondiale. Calculs et peurs partagés par l’allié par excellence des Américains en Europe : l’Allemagne.

Nhân NGUYEN DINH