Les Etats Unis et l’OTAN imposent à Zelensky de céder à Poutine 20% du territoire ukrainien

Les Etats Unis, l’OTAN et Poutine :

Coalition Joyeuse

Le directeur de la CIA, William Burns, propose à Poutine un accord de « terre contre paix », laissant à Moscou « 20% du territoire ukrainien.

Stian Jenssen, chef du cabinet du secrétaire général de l’OTAN :

« Kiev pourrait abandonner ses revendications territoriales russes en échange de son adhésion à l’OTAN« 

Réponse de Zelensky : Ridicule

 

Indubitablement, les tendances à la trahison et au complexe de défaite semblent persister au sein de l’administration américaine, qu’elle soit démocrate ou républicaine. Les États-Unis sont à la fois des alliés nécessaires et des traîtres potentiels à surveiller de près.

En août 2023, Stian Jenssen, chef du cabinet du secrétaire général de l’OTAN, une organisation atlantique dont le pouvoir décisionnel appartient en grande partie aux Américains, a déclaré que « Kiev pourrait abandonner ses revendications territoriales russes en échange de son adhésion à l’OTAN« .

Déjà six mois auparavant, en février 2023, le journal suisse Neue Zürcher Zeitung avait rapporté que le directeur de la CIA, William Burns, avait proposé à la Russie un accord de « terre contre paix », laissant à Moscou « 20% du territoire ukrainien ».

Il est bon de rappeler qu’au Forum de Davos en 2022, Henri Kissinger, un diplomate de l’ère Nixon réputé pour sa diplomatie controversée, avait exprimé des vues similaires : « Zelensky doit céder du territoire et accepter la défaite, non seulement en Crimée, mais aussi à Donetsk et Luhansk, en faveur de Poutine ».

Concernant Henri Kissinger, les archives américaines révèlent qu’il avait déclaré le 1er mars 1973 : « L’émigration des Juifs d’Union soviétique ne fait pas partie des objectifs de la politique étrangère américaine. Si des Juifs sont envoyés dans des chambres à gaz en Union soviétique, ce n’est pas un problème pour les États-Unis »

De plus, en 1975, Kissinger avait orchestré avec succès la chute de son alliée, la République du Sud-Vietnam, une trahison qui avait été précédée d’une collusion avec la Chine, avec effet de donner au Nord-Vietnam le feu vert pour attaquer le Sud-Vietnam en violation des accords de Paris. Ironiquement, Kissinger a ensuite reçu le Prix Nobel de la Paix.

Le souvenir du moment où les troupes russes s’étaient massées à la frontière entre la Russie et l’Ukraine en février 2022 reste vif. À cette époque, Biden avait déclaré : « Si l’armée russe attaque l’Ukraine, l’armée américaine n’interviendra pas », tandis que le chef de l’OTAN, Jens Stoltenberg, l’obligé des Etats Unis, avait fait une déclaration similaire.

Selon le chroniqueur Tim Black, l’Occident croit que la lutte de l’Ukraine pour son avenir est aussi futile que l’essai de retenir les marées, et son travail est d’amener Zelensky à consentir à l’inévitable, c’est-à dire céder du territoire et accepter la défaite. Il souligne « Arrêtez de dire à l’Ukraine d’abandonner la lutte. Ce n’est pas à l’Occident d’exiger que l’Ukraine cède du territoire à la Russie ».

Face à la disposition américaine à s’entendre avec Poutine, à laquelle Zelensky est habitué, le conseiller présidentiel Mikhail Podoliak réplique en qualifiant l’idée d’échanger du territoire contre la protection de l’OTAN de « ridicule ». et insiste sur la nécessité pour l’Occident de fournir rapidement des armes. Il souligne : « Si le président russe Vladimir Poutine n’encaisse pas une défaite écrasante, si le régime politique en Russie ne change pas, et si les criminels de guerre ne sont pas punis, la guerre reviendra certainement avec l’appétit croissant de la Russie… »

(Trading territory for a NATO umbrella? It is ridiculous. That means deliberately choosing the defeat of democracy, encouraging a global criminal, preserving the Russian regime, destroying international law, and passing the war on to other generations. After all, why should Russia voluntarily abandon provocations, hybrids, and traditional behavior without losing? Obviously, if Putin does not suffer a crushing defeat, the political regime in Russia does not change, and war criminals are not punished, the war will definitely return with Russia’s appetite for more. …)

Depuis la Seconde Guerre mondiale jusqu’à aujourd’hui, le gouvernement américain a accumulé des actes de trahison. Malgré une armée équipée des dispositifs les plus modernes du monde, chaque bataille se termine par une défaite. En cas de malheur, ils abandonnent leurs alliés et dès que l’occasion se présente, ils sont toujours prêts à  les trahir. Chaque fois que les États-Unis cherchent à soutenir un pays sur le plan militaire, leurs méthodes poussent invariablement ce pays dans les bras de l’ennemi.

Avec l’Ukraine, les États-Unis et l’OTAN tombe sur un os, car le président de l’Ukraine Zelensky connait bien les antécédents américains. Les États-Unis et ses obligés de l’OTAN, tels que Jens Stoltenberg, Stian Jenssen, sont perçus par Zelensky comme des traîtres en embuscade, ce qui suscite une grande méfiance. Grâce à cette prudence, l’Ukraine ne se transforme pas en un Vietnam du Sud, ni un Cambodge aux mains des Khmers Rouges créés par la Chine et soutenus par les Etats Unis, et l’Ukraine ne devient pas non plus un Afghanistan.

Il est temps que les Américains et les dirigeants actuels de l’OTAN aient les pieds sur terre.

Nguyễn Đình Nhân